Flèche de retour - Grimoire

Shaar

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Administration

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Langue officielle

Capitale

Ouregbad

Régime

Monarchie théocratique

Gouvernement

Sultanat d’Ouregbad

Histoire

Fondation

188 AB

Démographie

Gentilé

Shaari

Population

Humains (Koshari)

L’empire de Shaar fut fondé en 188 AB par Usahman, descendant de la famille d’Aniddhan le héros. Il recouvre l’ensemble du désert du sud-est, habité par le peuple koshar. Les frontières du pays étaient restées pendant longtemps fermées aux étrangers, avant de voir les restrictions s’assouplir pendant l’Équilibre. Sa capitale est la grande cité d’Ouregbad, où se trouve le palais du sultan, mais une grande partie du commerce extérieur se fait depuis Kezan.

Géographie

La lisière nord de Shaar longe les montagnes Kall’Jihyel, bordant le pays nain d’Harrbidhun puis Yafuò plus à l’est. À l’ouest se trouvent les terres désolées de la Mer Sèche, dont la frontière est fermement délimitée par une grande muraille à partir de 109 AB.

Shaar est un pays recouvert par le sable, constellé d’oasis abritant des villages qui servent aussi de point de chute pour les nombreuses communautés nomades qui parcourent le désert. On trouve aux abords des côtes une végétation plus luxuriante, et les montagnes du nord-est sont une source de minerais essentielle pour l’empire. Le territoire comprend aussi deux îles : Zeffar après la pointe sud et Wabogo au large de Kezan.

Démographie

Pendant longtemps, seuls les koshari habitaient dans ce pays aride. Premièrement car cette région fut pendant longtemps inexplorée par les autres peuples de Grimm, mais aussi car le sultanat de Shaar imposa une ferme politique isolationniste. Il faudra attendre les retombées du Concordat de la Réconciliation en 100 PB avant que les premiers étrangers soient autorisés à séjourner dans le pays.

Histoire

Les traces les plus anciennes de la présence des koshari dans le désert datent de 207 AB, et tout porte à croire que leur arrivée sur le continent de Grimm a une origine des plus mystique. Ils apparurent dans le désert comme par magie, en emportant avec eux une culture venant d’un pays lointain. Dans les années qui suivirent, un mythe collectif autour des djinns se propagea dans ces communautés nomades, glorifiant un héros du nom d’Annidhan capable de mener tous les koshari. C’est à partir de cette légende que Usahman, l’un des descendants du héros, fut nommé sultan en 188 AB après s’être spirituellement lié au haut-djinn Al-Barteesh. Ce fut à ce moment que naquit l’empire de Shaar, et que celui-ci finit par s’étendre sur l’ensemble du désert.

Isolation et diplomatie

Les premiers contacts des shaari avec les autres peuples de Grimm furent particulièrement abruptes. Suite à l’édit de Turmar en 165 AB, un grand nombre de criminels condamnés ont été envoyés à la Mer Sèche, la région voisine de Shaar. Certains de ces pénitents les plus résilients parvinrent à survivre suffisamment pour atteindre le territoire des koshari, ce qui amena au pillage de certains villages frontaliers. Le sultan Usahman, sur les indications d’Al-Barteesh, prit cette menace avec grand sérieux et repoussa avec force les brigands et mit en place de nombreux garde-frontière pour empêcher toute intrusion.

Davantage de diplomatie fut adoptée à l’égard des marins raendò-kan provenant de Yafuò autour des 135 AB. Au-delà de la méfiance des premiers abords, et au nom d’intérêts économiques communs, des relations commerciales avec les marchands raendò-kan se développèrent progressivement. Bien que l’accès à l’empire était toujours proscrit aux étrangers, Shaar put ainsi importer des produits nouveaux et commença même à se lancer dans l’export par l’intermédiaire des navires de Yafuò.

Croissance prospère vers le progrès

Durant la trentaine d’années qui suivirent, Shaar connut un essor fulgurant, notamment sur le développement de la science et de nouvelles technologies. Le pays fut alors à même de construire sa propre industrie navale, le rendant ainsi indépendant de Yafuò pour l’export de marchandises. Shaar développa ainsi le négoce avec les autres nations de Grimm, bien que les rapports diplomatiques envers Larth étaient encore tendus concernant l’édit de Turmar.

C’est notamment sous le règne du sultan Abu-Rinan qu’on vit de grandes avancées dans le domaine de l’astronomie et de la médecine. Il imposa à tous les armateurs de l’empire de faire parvenir des écrits de leurs voyages afin d’en faire donation à un nouvel institut appelé Taluth et-Katoub. Cette maison du savoir instaurée par le sultan à Ouregbad avait pour mission de traduire les documents et de les mettre à disposition des érudits de Shaar. Cette mesure entraîna un élan vers la recherche scientifique au travers du mécénat par les élites shaari, et permit de développer des technologies encore inconnues sur le reste du continent telles que les machines hydrauliques automatiques des sœurs Nbogu-menga.

Un long sommeil

Quand les relations entre les royaumes humains et le Sénat elfique s’envenimèrent, le sultanat de Shaar décida de se tenir à distance de ce conflit naissant. L’empire mit fin brutalement à tous les échanges commerciaux extérieurs à l’exception de ceux avec Yafuò, et refusa toute proposition d’alliance militaire. Cela déstabilisa grandement l’économie du pays, mais Shaar put ainsi éviter de se retrouver impliqué dans la Grande Guerre qui remua le continent à partir de 7 AB. Quand la Brèche déchira le ciel, le peuple koshar connut un sort des plus mystérieux. Toute trace des habitants de l’empire avait subitement disparu dès les premières failles entre les plans, avant de réapparaître subitement en 52 PB sur les ruines de l’empire abandonné depuis des décennies. Bien que déboussolés par ce destin miraculeux, les koshari entreprirent de reconstruire leur civilisation sans avoir subi l’invasion des engeances comme l’a vécu le reste de Grimm.

Après avoir eu vent du dénouement du Concordat de la Réconciliation en 100 PB, la sultane Yossunouba prit la décision de revenir sur l’isolationnisme de Shaar. Cela permit à de plus en plus d’étranger d’obtenir un droit de séjour dans le pays jusque-là verrouillé, notamment des négociants, des érudits ou des artisans.

Institutions politiques

L’empire de Shaar est dirigé par le pouvoir sacré du sultan depuis le palais d’Ouregbad. Celui-ci se dédie à sa mission en donnant son nom véritable au grand Al-Barteesh, permettant ainsi au djinn de posséder son corps chaque nuit pour guider Shaar vers un destin prospère. Le sultan est suivi par d’éminents imams qui s’occupent de recueillir la parole d’Al-Barteesh dans Katoub al-Jann, un codex sacré conservé au palais sous bonne garde.

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