Couleurs
Symbole
Administration
Langue officielle
Régime
Tribal
Histoire
Fondation
444 AB
Démographie
Gentilé
Atiavardael
Population
Elfes (Vardael)
Atiavard est la partie la plus à l’est de la forêt de Drymvarden, réputée indomptable et sauvage. Elle fut cédée par le Sénat en faveur de nouvelles tribus vardael qui cherchaient un nouveau foyer, en 499 AB.
Le lac Atiauel marque la délimitation entre Atiavard et Aelom’Sehl du côté ouest. Pendant l’Équilibre la frontière se poursuit le long du Saurg, bordant Kednoss au nord-ouest, Strabia plus au nord, et Remoll encore plus à l’est.
La majeure partie du territoire est couvert d’une forêt dense et sauvage, peuplée par une faune hostile. C’est pour cette raison que seules quelques résilientes tribus elfes habitent cette région. On y trouve aussi des espèces de plantes présentes nulle part ailleurs, qui font l’objet d’un commerce avec Aelom’Sehl. Une petite portion de côte se trouve également à l’est, mais ne dispose d’aucun port.
Quand la société elfe revint sur la pratique de l’esclavage envers les elfes vidzum en 519 AB, une partie des nouvellement nommés vardael cherchaient à prendre leur indépendance. Suite à de nombreuses doléances appuyées par des mouvements populaires, le Sénat de la Cité d’Albâtre accorda en 444 AB aux elfes vardael le droit de coloniser la partie est de la forêt de Drymvarden, au-delà du lac Atiauel. Cette faveur fut reçue comme un cadeau empoisonné par beaucoup, car cette région de la forêt était réputée inhabitable et dangereuse.
Malgré cela, l’opportunité fut saisie par des communautés marginales qui désiraient quitter la fédération afin de vivre à la manière de leurs ancêtres. C’est ainsi que des tribus elfes d’un nouvel ordre virent le jour dans les bois d’Atiavard. On dit que beaucoup d’entre elles ont rejeté leurs croyances en la déesse Gaela et se sont mises à vénérer les fées pour certaines, l’Aelom Kain pour d’autres.
La Brèche a décimé la quasi-totalité des habitants d’Atiavard. Très peu d’elfes des tribus parvinrent à rejoindre les Monts Benadhun, et encore moins de ceux qui restèrent dans la forêt n’ont pas succombé aux engeances. Bien que de nouvelles tribus se formèrent pendant l’Équilibre, Atiavard ne retrouva jamais le niveau de population qu’elle connaissait avant la Grande Guerre.
Atiavard ne connaît aucun pouvoir centralisé : son territoire est morcelé entre de nombreuses petites tribus, dont les relations oscillent entre ententes précaires et hostilités persistantes.