Espèces
Lutin
Korrigan, Farfadet, Boggart, Goguelin, Pixie
Fée Noble
Sidhe, Selkie, Banshee, Dullahan, Changelin
Esprit
Sluagh, Spriggan, Feu-follet, Kelpie
Origine
Naissance
Génération spontanée
Apparition sur Grimm
Inconnue
Les fées sont des créatures très anciennes, et si discrètes que pour beaucoup leur existence relève de la légende. Pourtant, de tout temps, des voyageurs ont témoigné avoir fait la rencontre d’un de ces êtres mystérieux. On en décrit plusieurs sortes, aux aspects les plus divers, mais elles semblent toutes partager un héritage commun qui les relie à Grimm.
Selon les différents récits, il existe une multitude de fées sous de nombreuses formes. Certains traits se retrouvent dans la plupart des légendes, comme par exemple leur beauté envoûtante et leurs capacités de métamorphoses. Les fées anthropomorphes possèdent toutes des oreilles pointues qui rappellent celles des elfes. Les fées semblent souvent liées aux lieux qu’elles habitent, comme contraintes par un édit mystique et ancien.
On dit que la naissance d’une fée se produit dans la nature dans des conditions très spécifiques, tellement rarement réunies qu’on peut la qualifier de miracle. Il peut s’agir d’une mélodie sifflée par le vent, d’un miroitement fugace de la lune dans la rosée…
Il semblerait que les elfes de Brizh’Sehl ont pendant longtemps vécu au contact de ces êtres magiques, et qu’ils furent vénérés par les humains du clan Yrdote à partir du Tumulte.
La magie des fées trouve son origine dans celle du monde lui-même, et s’est par la suite alimentée au travers des mythes et légendes qui les entourent. Ces croyances permettent aux fées de développer des pouvoirs extraordinaires souvent qualifiés de charmes. Elles peuvent ainsi manipuler les esprits, changer leur apparence, se rendre invisibles, manier les forces naturelles… Les effets des charmes varient entre les différents types de fées.
Certaines légendes disent que les fées perdent leurs pouvoirs au contact du fer froid, mais il semblerait que l’argent soit bien plus efficace.
Obtenir l’aide d’une fée demande systématiquement un prix à payer. On dit que passer de tels marchés est un pari risqué, car une ancienne forme de magie rend ceux-ci inviolables. D’un autre côté, il est également impossible pour une fée de rompre un contrat ou de mentir sur ses termes. Les plus malveillantes peuvent tout de même faire appel à certains subterfuges sémantiques pour piéger ceux qui traitent avec elles.
Certains monstrologues ont tenté de classifier les fées en trois groupes distincts, qui correspondent à leurs statuts et spécificités. Cette division est toutefois souvent contestée par d’autres savants, car les frontières entre les groupes sont parfois floues.
Les lutins sont des fées de petite taille, réputées pour leur espièglerie. Ce sont des fées de rang inférieur, qui accomplissent souvent les besognes des autres fées. Certains d’entre eux sont plus indépendants et s’amusent à faire des farces à ceux qu’ils rencontrent. Ils peuvent se montrer serviables comme redoutables, selon qu’on les respecte ou qu’on les offense. Les domaines qu’ils occupent sont généralement de taille modeste: greniers, clairières, cales de navire ou bosquets isolés.
On trouve dans cette classe les korrigans, les farfadets, les boggarts, les goguelins, les pixies…
On nomme nobles les fées aux allures anthropomorphes, et qui possèdent des pouvoirs supérieurs aux lutins. Elles jouent des rôles d’importance au sein des cours féeriques, et jouissent d’une certaine ascendance sur les fées inférieures qui leur confère autorité. Leur présence est souvent associée aux cycles de la vie et de la mort, et on dit qu’elles sont les gardiennes du destin.
Cette catégorie comprend les sidhe, les selkies, les banshees, les dullahans, les changelins…
On classe dans le groupe des esprits les fées dont la nature semble plus sauvage, plus élémentaire. Ils font souvent corps avec l’environnement qu’ils hantent ou protègent: tourbières, marais, forêts mystiques ou rivières oubliées. Leur magie est ancienne, imprévisible, presque instinctive. Les esprits ne parlent pas toujours, ou parlent dans le vent, la brume ou les flammes. Leur simple présence peut altérer le monde autour d’eux.
Ce groupe réunit les sluagh, les spriggans, les feux-follets, les kelpies…
Dans la grande forêt de Brizh, on raconte qu’il existait deux cours féeriques. On raconte qu’elles servaient un esprit très ancien qui incarnait la forêt toute entière, que vénéraient aussi les elfes qui habitaient cette région. Ces deux cours qui divisaient les fées représentaient les passages entre le jour et la nuit. Les druides de Dagedhan partagent la croyance que les êtres mystiques qui dirigeaient ces cours ont offerts à Brizh leur essence, afin de permettre à forêt de survivre à la Brèche.
Cette cour représente la lumière qui perce l’obscurité, et est rattachée à l’aube. Les fées qui en font partie officient pendant le jour, et par conséquent sont davantage en contact avec les elfes et les humains. En échange de leur protection, les fées demandaient aux habitants des bois de les vénérer afin de gagner en puissance.
On trouve dans cette cour les farfadets, les pixies, les banshees, les selkies et les changelins. La légende dit que la maîtresse de cette cour était une sidhe très ancienne du nom de Nagael.
C’est quand l’ombre s’étend que la Cour de Pénombres prend son office. Elle est associée au crépuscule, et les fées qui la composent sont principalement actives pendant la nuit. Elle a pour mission de permettre à la forêt de reprendre des forces, en la nourrissant de songes et de fantasmes. Les fées de cette cour sont réputées plus dangereuses pour ceux qui voudraient s’aventurer dans les bois.
Il s’agit de korrigans, kelpies, sluagh, spriggans, dullahans, boggarts et de feux-follets. C’est un vénérable spriggan qui en est le maître, un esprit puissant du nom d’Elann.