Gobelin

Apparence

Ces êtres, petits de taille et vaguement humanoïdes, ont le teint de peau verdâtre et les oreilles pointues. En dehors de ces qualificatifs, il est difficile de les décrire physiquement tant leurs apparences disgracieuses sont variées. Leur difformité révèle un développement morphologique chaotique, que l’on présume dut à une croissance trop rapide.

Habitat

Les gobelins habitaient autrefois cavernes et réseaux souterrains. Mais avec la croissance de leur population, ils finirent par également infester les sous-bois et les plaines. Durant l’Équilibre, ils se sont multipliés au point que l’on peut en trouver à peu près partout sur le continent. Il est fréquent que des groupes de gobelins s’attaquent aux voyageurs et aux hameaux isolés.

Comportement

Vie sociale

La fébrilité de leur corps les contraint à vivre en colonies dans des galeries souterraines, apparemment à contre cœur car leurs rapports sociaux sont tendus. Politiquement c’est assez simple, le plus fort ou le plus fourbe dirige. Mais les chefs ont souvent la vie courte, car rapidement assassinés par leurs pairs. Ce comportement autodestructeur est pour nous salutaire, car si ils parvenaient à outrepasser leur égoïsme en s’unissant ils constitueraient un menace sérieuse tant ils sont nombreux.

Reproduction

Gareth a cherché à expliquer comment des créatures si hargneuses entre elles parvenaient à se reproduire. À l’étude d’un sujet en captivité, il a noté l’absence totale d’organes génitaux. Il sont donc asexués et ne se distinguent pas entre mâle et femelles. Après quelques semaines sans résultats, Gareth découvrit à sa grande surprise dans la cage du sujet un deuxième gobelin plus petit, déjà capable de marcher seul. En fait, une excroissance apparue la veille sur le corps du sujet, que Gareth avait pris pour une tumeur, avait éclaté pendant la nuit. Elle contenait l’embryon du deuxième gobelin arrivé à maturation. La reproduction chez les gobelins serait donc un phénomène autonome et involontaire. À priori les gobelins n’élèvent pas leur progéniture et il n’existerait aucun lien de filiation entre le géniteur et le nouveau né, étant donné que celui-ci s’est fait dévoré dans le cadre de l’expérience. Ceci pourrait expliquer en partie leur sous-développement social.