Mont Kuraò

Géographie

Le Mont Kuraò se trouve dans un groupement de montagnes situé au sud-est de la Mer Sèche, au sud du continent de Grimm.

Bien qu’il se trouve dans une région aride, on y trouve plus de végétation à haute altitude, qui permet aux habitants de cultiver leur subsistance de manière autonome. C’est le plus haut sommet du continent, et seuls les grimpeurs les plus dévoués peuvent espérer parcourir ses flancs escarpés.

Histoire

Peu après l’instauration de Yafuò en 135 AB, un contingent de moines raòbe furent envoyés du continent Raendò pour fonder sur Grimm un monastère au nom des dieux du Yiehroddarma. Après inspection des côtes sud du continent, les moines jetèrent leur dévolu sur un massif montagneux semblant inhabité. Ils accostèrent en 134 AB et explorèrent la région afin de trouver un emplacement idéal. Ils trouvèrent un grand plateau en altitude dont la majesté convainquit les raòbe, et la longue construction put alors commencer.

L’édification du monastère prit pas moins de 50 années à s’accomplir, par le travail acharné des moines et des ouvriers missionnés. Le chantier employa pour la construction à la fois des pierres extraites directement de la montagne ainsi que des matériaux acheminés par navire depuis Raendò. C’est autour des 83 AB que l’imposant édifice fut achevé sous sa forme définitive. Il comprenait des appartements pour les moines ainsi que des espaces d’habitation, d’éducation et de rituel. Des appartements somptueux furent aussi aménagés pour les dieux qui viendraient en visite, détonants grandement avec l’austérité du reste du monastère. Outre les moines, des communautés raendò-kan se sont installées dans les zones avoisinantes sous forme de hameaux. Il s’agissait souvent des familles des ouvriers, ou de pèlerins ayant décidé d’habiter au plus près des dieux.

Pendant la Brèche, le Mont Kuraò fut en situation de crise. Tous les habitants de la montagne qui survécurent au drame demandèrent asile au monastère sous la protection des dieux, et furent reçus en nombre par les moines désemparés. Derrière l’enceinte et grâce aux efforts des moines combattants, les engeances furent maintenues à distance pendant le Confinement alors que la population enfermée se nourrissait des maigres ressources offertes par les jardins du monastère. C’est autour des 35 PB alors que la menace des monstres avait grandement diminuée sur le mont que les villageois purent enfin reconstruire leurs foyers depuis longtemps abandonnés.

Pendant l’Équilibre, le monastère continua d’attirer des pèlerins arrivant par la côte ou traversant la Mer Sèche depuis Esk-Val.

Institutions politiques

L’ordre monastique qui régit Gaòddin est organisé selon une hiérarchie établie. À la tête se trouve l’abbé, qui supervise les rituels, la formation des moines et la gestion du monastère. Ensuite se trouvent les maîtres de foi, qui s’occupent de l’enseignement des novices et prennent des disciples directement sous leur tutelle. Mais quel que soit son statut, tous les moines sont strictement soumis aux règles du Darma.